Myanmar

Aller au Myanmar, c'est remonter les aiguilles du temps. Ici, même les hommes d'affaire portent le longwy, sorte de jupe nouée à la taille; les sourires des gens sont rouge de bétel. J'ai été envoutée par ce pays, tant pour la somptuosité de ses paysages et de ses temples que pour la gentillesse de sa population.
Avant de partir, je me suis posée beaucoup de questions: fallait il y aller malgré l'appel au boycott. La Birmanie est gouvernée par une des plus ancienne dictature militaire au monde, un régime très répressif qui viole ouvertement les droits de l'homme en pratiquant le travail forcé, les déplacement de population ou en niant les résultats d'élections qu'il avait lui même organisé.
J'ai choisi d'y aller et j'encourage ceux qui voudraient aller à la rencontre de ce pays à le faire aussi.
Aller au Myanmar contribue à rompre l'isolement d'une population qui a soif de contact avec le monde Même si les sujets politiques ne sont pas abordés car trop dangereux, savoir comment on vit ailleurs, savoir que le reste du monde connait leur situation, apporte une bouffée d'oxygène aux birmans. Et puis les quelques sous que nous dépensons en artisanat, repas dans des petits restaux populaires ou visite d'une journée avec un guide, contribuent à l'économie locale et font vivre des familles entières.